Pas de panique. Hier, malgré un nouveau et sévère plongeon du
nouveau marché de la Bourse de Paris (marché des valeurs technologiques), les candidats à une prochaine cotation ne se démontent pas. Mais certains sont tout de même devenus prudents. «Pour réussir l'introduction d'Electronics Line, spécialiste des systèmes d'alarme, vendredi 7 avril, nous avons décidé de réduire d'un tiers le nombre d'actions que nous allons proposer, pour tenir compte d'une moindre demande éventuelle», admet un responsable de Oddo-Pinnaton, numéro un des introductions en Bourse estampillées «nouvelle économie».
Sûrs d'eux. Décidés à en être coûte que coûte, d'autres s'apprêtent à sauter le pas: «Nous maintenons notre introduction qui doit être réalisée après-demain matin (vendredi, ndlr), explique Philippe Bélin, vice-président de Netgem, entreprise qui commercialise des décodeurs permettant de naviguer sur l'Internet à partir de sa télévision. En persévérant malgré le brutal rééquilibrage de ces derniers jours, nous montrons à nos actionnaires que nous sommes sûrs de nous et de nos perspectives. D'autant que la Net économie n'est pas remise en cause malgré cette crise.» Même détermination chez ldlc.com, spécialiste du commerce électronique qui fera son entrée sur le marché libre de la Bourse le 13 avril: «On y va. Nous ne sommes finalement pas dans une situation de krach. De toute façon, le risque d'une chute générale des cours sera le même dans quinze jours. Autant se lancer maintenant», affirm