Ex-président du conseilde surveillance. Jean-Louis Descours. Le papy
perdant.
Avec Gustave Leven, ancien président de Perrier, Georges Pébereau de Marceau Investissements, François Dalle, l'ex-PDG de l'Oréal, Descours formait dans les années 80 le club des «golden-papys». Des messieurs très respectables, d'un certain âge et très professionnels des bons coups financiers. On se souvient d'eux aussi pour leur raid raté sur la Société générale. Sa fortune, Descours l'a commencée dans les années 60 en rachetant pour pas grand-chose le chausseur André aux frères Lecléry.
PDG d'Atticus. Nathaniel Rothschild. Le baby-prédateur.
C'est un Rothschild de la grande dynastie bancaire, branche britannique. Mais son père, Lord Jacob Rothschild a été exclu de la banque familiale NM Rothschild & Sons. Le fils veut-il venger papa? Le groupe André constitue sa première grande opération. Du haut de ses 29 ans, il affirme que bien gérée, la maison vaudrait le double de ce qu'elle vaut aujourd'hui. Au prix plutôt élevé où il a payé ses actions (près de 180 euros), il espère avoir raison. Cornaqué par Tim Barakett, le jeune Rothschild a aussi une réputation de noceur.
Investisseur new-yorkais. Guy Wyzer-Pratte. L'ennemi américain.
C'est le premier agresseur de Groupe André. Il y a quelques mois, l'investisseur new-yorkais a acheté 9% de titres André à 160 euros. Un très bon prix pour une action qui cote aujourd'hui autour de 180 euros. Cet homme immense d'une soixantaine d'années adore les déclarations