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Libération

Au créateur d'entreprise. Jospin encourageant. Le Premier ministre a présenté hier son plan d'aides.

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publié le 12 avril 2000 à 0h08

A ne parler que de start-up et à s'enthousiasmer devant les

«business angels», on avait oublié que les Français ne se sont pas tous mis à créer leur entreprise. Il n'y a eu que 170 000 créations en 1999. Soit 2% de plus que l'année précédente mais surtout beaucoup moins qu'en 1990, année faste de la décennie avec 202 000 créations. C'est en partant de ce constat que le gouvernement a conçu un nouveau plan pour «favoriser l'esprit d'entreprise», annoncé hier par Lionel Jospin lors des Etats généraux de la création d'entreprises, à Paris.

Mot d'ordre du Premier ministre: la création d'entreprises doit devenir «moins compliquée, moins coûteuse et moins incertaine». Au programme, simplification des démarches administratives, mais sans se presser. Une mission doit rendre un rapport l'été prochain sur la possibilité de mettre enfin en place un guichet unique.

Dans la même veine, il est prévu pour cette année la suppression de tous les frais liés à la déclaration de l'entreprise (droits de timbre, redevance de l'Institut national de la propriété industrielle, etc.). Et pour lever les réticences, les créateurs de SARL pourront apporter les 50 000 francs nécessaires au montage de la société en plusieurs fois.

L'exonération des cotisations sociales n'est pas encore pour tout de suite. Lionel Jospin s'est engagé à amplifier la réduction des charges «d'ici à la fin de la législature». Quant au statut social du créateur, objet de nombreuses revendications de la part des associations, la bal