France Télécom mise sur le WAP pour tous. Ce langage (Wireless

Application Protocol) qui adapte à l'écran du mobile le contenu des pages web est censé rallier d'ici à Noël un million d'abonnés Itinéris. L'opérateur n'a pas droit à l'erreur. Soit le mobile s'impose d'entrée comme l'instrument idéal pour consulter des services sur le Net, s'envoyer des e-mails ou jouer en réseau, soit toute l'équation économique assise sur des milliards de recettes générés par l'Internet mobile, tombe à l'eau. L'opérateur public tente aujourd'hui ce pari. Depuis décembre, date du lancement discret d'un bouquet un peu rachitique de services WAP auprès de 10 000 abonnés, France Télécom a eu tout loisir d'ausculter les usages. Et il s'en dit aujourd'hui pleinement satisfait. Le wapiste s'est connecté en moyenne 15 à 16 fois dans le mois, deux à trois minutes à chaque fois, plébiscitant la météo, la consultation de son compte bancaire, les cours de Bourse ou les infos sur la fluidité du périphérique parisien. «Le trafic se situe d'emblée au-delà de l'utilisation du Minitel.» Bonne raison pour allonger le pas, et surtout supprimer tout ce qui pourrait brider les usages. 120 francs l'heure. En sus d'un premier bouquet d'une quinzaine de services (horaires d'avions, programme de TV ou de cinéma, annuaire, résultats sportifs"), très vite, dès le début de mai, d'autres fonctionnalités vont être ouvertes. Pas de barrière tarifaire à l'entrée: on active l'option depuis son mobile spécial WAP, et on su