Rover va-t-il devoir mettre la clé sous la porte? Le constructeur
automobile britannique était vendredi sous la menace d'une fermeture pure et simple de la majeure partie de ses activités, à la suite de l'échec du projet de reprise par la société Alchemy, faute d'accord avec BMW. Cette annonce a provoqué un choc en Grande-Bretagne, accentuant la pression sur le gouvernement pour qu'il intervienne afin de sauver les 50 000 emplois directs et indirects en jeu.
Réactions positives. Le constructeur allemand s'est donné un mois pour décider du sort de sa filiale déficitaire. «BMW va maintenant chercher d'autres solutions pour mettre fin à son engagement dans les activités de Rover Cars. Cela englobe la possibilité de vendre les activités de Rover à d'autres acheteurs ou d'y mettre un terme», a déclaré le groupe. Alchemy Partners avait auparavant annoncé que les deux parties avaient «mis un terme aux négociations, étant dans l'incapacité de trouver un accord sur certains sujets contractuels». Les raisons de la rupture sont encore secrètes, mais il semble bien que BMW ait demandé en dernière minute au fonds Alchemy de prendre en charge une plus grande part du plan social de Rover Cars. Paradoxalement, cet échec a suscité quelques réactions positives de certains employés et syndicalistes, car il impliquait d'importantes suppressions parmi les 9 000 emplois de la principale usine du constructeur, à Longbridge, près de Birmingham. L'annonce a été saluée par des applaudissements devant