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Libération

Paris aux abonnés absents. Une panne inexpliquée de France Télécom a affecté hier 50% des Franciliens.

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publié le 4 mai 2000 à 0h37

«Bonjour, en raison d'un grand nombre d'appels, votre demande ne

peut aboutir.» Lorsque ce message, somme toute sibyllin, résonne à longueur de tentatives pour joindre un correspondant, l'abonné France Télécom s'interroge. Quand, autour de lui, ses collègues ou ses amis de Paris, voire de province, racontent la même histoire d'appels qui n'aboutissent pas, il commence à s'inquiéter. Hier, toute la journée, ici et là, de façon souvent totalement aléatoire, le téléphone était aux abonnés absents. Cet incident d'ampleur exceptionnelle a touché, rien que sur Paris, 50% des abonnés, affectant tant les appels vers la province que ceux passés à l'intérieur de l'Ile-de-France. Il a fallu attendre la fin de journée pour que l'opérateur se décide enfin à communiquer. Deux des centraux parisiens qui pilotent le réseau national de signalisation avaient cédé en matinée. France Télécom a activé aussitôt son réseau de secours, mais comme dans un mouvement de dominos, tout le circuit d'échanges a été, de fil en aiguille, impacté. Tard dans la soirée, la panne n'était toujours pas résolue. Et l'opérateur refusait de donner une date de retour à la normale. Et pour cause, il admettait très ennuyé qu'en dépit de ses recherches, la cause de l'effondrement de ses deux centraux n'était toujours pas identifiée.

Bribes d'informations. Rude journée pour les abonnés, toute aussi rude épreuve pour l'opérateur et ses agents. Dès le matin, il est impossible de contacter un interlocuteur du siège social de