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Libération

Paris et Wall Street pourraient se rapprocher. Ce projet contrebalancerait l'axe boursier Francfort-Londres.

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publié le 11 mai 2000 à 0h27

La valse des unions entre les marchés boursiers de la planète semble

ne jamais s'arrêter. Après l'annonce, la semaine dernière, de la fusion de Francfort et de Londres, et de leur future alliance avec le Nasdaq américain, Euronext ­ la future Bourse réunissant les marchés de Paris, Bruxelles et Amsterdam ­ envisage maintenant un avenir commun avec Wall Street. Richard Grasso, le président de la Bourse de New York, a révélé dans une interview au Wall Street Journal avoir tenu des discussions «sérieuses» avec son homologue parisien. Parisbourse, la société gestionnaire de la Bourse parisienne, s'est refusé à tout commentaire en expliquant que les discussions avec le New York Stock Exchange (NYSE) avaient «lieu de façon épisodique depuis 1998». Mais de source proche du dossier à Paris, on confirme que ces discussions ont été réactivées depuis une semaine. C'est-à-dire depuis l'annonce de la création d'iX, la nouvelle entité qui comprendra Francfort et Londres.

Cette fusion avait fait deux malheureux. Paris, qui se retrouve isolé dans ce mouvement de restructuration des marchés européens, et le NYSE, maintenant distancé dans la course à la mondialisation boursière. Le Nasdaq, le marché électronique américain qui rassemble les valeurs technologiques et de croissance, avait pris une sérieuse avance l'année dernière face au NYSE en créant un Nasdaq Japon. En s'associant demain à iX, il sera en mesure de créer la première Bourse qui ne ferme jamais.

Selon Richard Grasso, le rapproch