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Libération
Interview

Le directeur des grandes lignes espère trouver un accord avec les Wagons-Lits. Le sandwich SNCF revient sur la table.

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publié le 19 mai 2000 à 1h07

Le 29 mars, les Wagons-Lits (WL) ont résilié leur contrat avec la

SNCF. La filiale d'Accor, qui, depuis deux ans, assure la restauration dans les trains, a jeté l'éponge, après avoir constaté le blocage des discussions menées avec les syndicats de l'entreprise sur un plan de sauvetage. Car la restauration ferroviaire française perd de l'argent (50 millions de francs de pertes en 1999 pour 460 millions de chiffre d'affaires), et les subventions versées par la SNCF ne servent qu'à financer les pertes des Wagons-Lits. Alors que la SNCF s'apprêtait à entériner définitivement cette rupture, la direction et les syndicats des WL ont repris de nouvelles négociations. Guillaume Pépy, le directeur général grandes lignes de la SNCF, espère qu'une discussion réelle s'engage enfin et aboutisse. Il s'en explique.

Après la rupture du contrat de restauration des Wagons-Lits, voilà que la discussion entre la direction et les syndicats des WL reprend" A-t-elle une chance d'aboutir?

Le temps presse, c'est certain. Chaque jour qui passe concrétise le retrait des Wagons-Lits: voilà un mois et demi que personne ne se parle. Et puis, vendredi 12 mai, une amorce de reprise du dialogue s'est engagée. Nous mettons beaucoup d'espoir dans ce début de négociation afin qu'il détermine les conditions de modernisation indispensable de l'activité. Le 26 avril, le conseil d'administration de la SNCF a constaté que le blocage social n'était pas absolu, qu'une chance de dialogue existait encore. C'est pourquoi n