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Libération

Les valeurs «technos» dévissent en Bourse. L'enthousiasme pour le «.com» est un peu retombé.

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publié le 20 mai 2000 à 0h58

Quand les valeurs technologiques éternuent, les Bourses s'enrhument.

Et vendredi, on a pas mal éternué sur les Bourses européennes. Cela a commencé par Equant. Cette société, qui oeuvre dans les télécommunications, a perdu plus de 32% en deux jours. Des résultats négatifs au premier trimestre ont eu raison de la valeur, d'habitude très choyée. Dans son sillage, la plupart des opérateurs de télécoms européens ont dévissé. France Télécom a perdu 6,42%; Deutsche Telekom, 7%; et Telecom Italia, 9,10%. Les rumeurs d'échec de la fusion entre les américains Worldcom et Sprint, en raison de l'hostilité des autorités américaines de la concurrence, contribuent à l'ambiance générale.

Ici ou là, on s'inquiète aussi des sommes astronomiques que les opérateurs vont devoir payer pour s'octroyer les licences UMTS donnant accès aux réseaux de téléphonie mobile de troisième génération. Leur rentabilité dépend de l'appétit que les consommateurs manifesteront pour les services sur l'Internet. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'enthousiasme aveugle pour tout ce qui se termine par «.com» est un peu retombé. La retentissante faillite de Boo.com (distributeur en ligne de vêtements branchés) six mois après un non moins retentissant démarrage y a sans doute contribué (Libération d'hier). Hier, l'indice CAC 40 a terminé sur une perte de 3,97% (lire page 26).

Les graves problèmes auxquels est confrontée une autre ex-chouchoute de la nouvelle économie vont continuer d'inquiéter, la semaine proch