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Libération

Autostadt, le monde merveilleux de Volkswagen. Avec ce parc, situé près de Wolfsburg, VW tente une nouvelle relation avec ses clients.

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publié le 3 juin 2000 à 1h18

Wolfsburg, envoyée spéciale.

Le gazon est vert tendre, les vitres bien transparentes et les hôtesses tout sourires: la ville Volkswagen a ouvert ses portes jeudi. Le constructeur allemand, déjà connu comme expérimentateur social avec sa «semaine de quatre jours», expérimente cette fois-ci avec ses clients. Au pied de ses vieilles usines de brique rouge de Wolfsburg, VW a créé, sur 25 hectares, une nouvelle «ville de l'auto» (Autostadt), petit monde de plaisirs et d'harmonie où les acheteurs sont désormais invités à venir retirer leurs nouvelles voitures.

Deux immenses tours de verre, contenant 400 automobiles chacune, dominent l'ensemble, qui a coûté quelque 850 millions de marks (2,8 milliards de francs) et emploie près de 1 200 salariés. C'est là que sont exposées, et offertes à la vénération, les Golf et autres Lupo commandées, jusqu'à ce que leurs heureux nouveaux propriétaires viennent les adopter. A l'heure dite, l'auto est descendue de la tour, acheminée par un couloir souterrain jusqu'au centre de remise, soumise à un ultime contrôle, chargée des bagages de ses nouveaux propriétaires, puis présentée par des hôtes formés tout exprès au sourire. Une révolution pour tous ceux qui ont connu les remises de clés expédiées par des concessionnaires bougons, dans des garages obscurs, comme si les voitures n'avaient pas d'âme.

Emotions. Dans l'idéal, le client est censé venir à pied, de toute l'Allemagne, voire de toute l'Europe, par la gare toute proche de Wolfsburg, desservie p