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Libération

L'a b c du travail à l'étranger

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publié le 13 juin 2000 à 2h09

«Quand tu aimes, il faut savoir chanter, courir, manger, boire, siffler. Et apprendre à travailler. Quand tu aimes, il faut partir», écrivait Blaise Cendrars, qui fut tour à tour éleveur d'abeilles, chasseur de baleines en Norvège, jongleur dans un cirque anglais. A l'instar de l'écrivain, des milliers de «Job-trotters» sillonnent chaque année la planète, le temps d'un été ou plus, si affinités. C'est à eux que s'adresse cette 4e édition, très copieuse (528 pages), du Guide du job-trotter (1). Mondialiste, il couvre les cinq continents, même si l'Europe ou l'Amérique du Nord y sont plus représentées que l'Afrique (et ses quatre petites pages de tuyaux). Utilitaire, il fourmille d'adresses, de conseils pratiques ­ comment rédiger un CV à destination d'un employeur américain, trouver un logement au Canada, ouvrir un compte en banque en Inde, obtenir un permis de travail en Australie, etc.

Pragmatique, il a fouillé les secteurs les plus preneurs de jobistes: l'agriculture ­ Ah! faire la cueillette des fraises au Québec en juin ­ mais aussi le tourisme, l'enseignement ou le baby-sitting. Il a aussi soigné la rubrique «stages», en donnant des informations par pays, par secteur d'activité visé, par diplôme possédé. Eclectique, il s'adresse aux profils les plus novices comme les plus expérimentés, offre des pistes pour décrocher des postes sérieux (assistant marketing à CNN ou professeur de français au Japon) et plus fantaisistes (cyclopousse aux Etats-Unis ou chercheur d'or en Aust