De la musique avant toutes choses et pour cela préfère Universal. En jetant son dévolu sur Seagram, Vivendi récupère certes un gros catalogue de films mais aussi, et peut-être surtout, un volumineux catalogue d'oeuvres musicales. Pour un groupe qui cherche du contenu pour alimenter ses différentes plates-formes de communication, dont le tout nouveau portail Vizzavi, la musique est essentielle. «C'est, dit-on chez Vivendi, le produit qui se développe le mieux sur toutes les plates-formes.»
Universal Music lui permet d'emblée d'espérer faire la différence avec ses concurrents. «Nous occupons le tout premier rang du marché dans chaque grande zone du monde, ce qui témoigne de la prépondérance que nous exerçons dans le répertoire international et local. Nous avons aussi le plus vaste catalogue de musique dans le monde. Nous sommes l'une des premières entreprises d'édition d'oeuvres musicales dansce secteur d'activité… Numéro un pour le chiffre d'affaires mondial, avec plus de 60 albums vendus à un millions d'exemplaires ou plus durant l'exercice 1999.» Derrière cette longue litanie, signée Edgar Jr. Bronfman (le patron de Seagram), quelques artistes prestigieux: Pavarotti, Jimi Hendrix, Bob Marley, U2, Bee Gees, Ella Fitzgerald, Serge Gainsbourg, Björk, Florent Pagny, Johnny Hallyday... Une flopée d'étoiles et un beau portefeuille de marques: Universal Records, Deutsche Grammophon, Philips, Decca Records, Motown Records Compagny, Polydor...
Les premières maisons et leurs artistes o