Los Angeles, correspondance.
Si la chute de l'action en Bourse ne suffit pas à lui donner des émotions, l'état major de Vivendi pourra s'embarquer dans le Grand Splash de Jurassic Park, chute vertigineuse qui attire les touristes du monde entier à Universal Studios. Ou bien embarqué dans le petit train qui traverse la célèbre Universal City, où ont été tournés A l'Ouest rien de nouveau, Frankenstein, Spartacus, et les Fritz Lang, les Hitchcock, et tant d'autres monuments de l'histoire du cinéma.
Mais aujourd'hui, Universal Pictures, c'est avant tout Steven Spielberg. Grâce à l'accord de distribution qui marie DreamWorks (la maison de production de Spielberg) à Universal, Vivendi s'offre un catalogue exceptionnel, des Dents de la mer au Soldat Ryan, en passant par Jurassic Park, Indiana Jones et la Liste de Schindler. Le réalisateur, installé au milieu d'Universal City dans une sorte d'hacienda, a encore apporté au studio American Beauty (ses recettes, ses oscars) et Gladiator (280 millions de dollars au box-office mondial). Universal, cette année, a aussi obtenu de beaux succès sans DreamWorks: American Pie, Erin Brockovich, U 571.
Mais les réductions budgétaires ont obligé Universal Pictures à s'associer à d'autres partenaires. Julia Roberts a été payée par Universal et Sony, American Pie a été repris par d'autres distributeurs (qui, eux, ont gagné beaucoup d'argent) et le sous-marin U 571 (73 millions de dollars au box-office américain) est coproduit... par Studio Canal. Enfi