New York, de notre correspondant.
Mais qui donc s'intéresse aux poubelles de Microsoft? C'est la très sérieuse question que pose la compagnie de Redmond, alors que la presse américaine multiplie les révélations sur une série d'étranges incidents impliquant de nombreuses entreprises qui ont soutenu Bill Gates tout au long du procès l'opposant au gouvernement.
La semaine dernière, c'est le Wall Street Journal qui assurait qu'une femme, collaborant à une société obscure du Maryland baptisée "Upstream Technologies", avait tenté d'acquérir deux sacs-poubelle contenant des informations sur Microsoft de la part de l'Association pour une technologie compétitive, un groupe auquel est affiliée la firme de Bill Gates. La dame aurait offert 1 200 dollars (environ 8 000 F) au personnel d'entretien pour récupérer les détritus. Mais les femmes de ménage ont refusé et ont rapporté l'incident à la police.
Quelques jours plus tard, le département de la police de Washington révélait, par ailleurs, qu'"une ou plusieurs personnes" avaient essayé de pénétrer dans les bureaux de Microsoft à Washington, sans qu'apparemment rien ne soit volé. Dans un autre incident encore, le National Taxpayers Union, un syndicat financé en partie par Bill Gates, a affirmé que plusieurs individus s'étaient récemment présentés dans ses bureaux d'Arlington, en Virginie, sous une fausse identité et avec une "claire volonté d'espionnage".
Autant de mésaventures qui ont entraîné une vive réaction du côté de Seattle. Dans un