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Libération

Europe sociale: Paris modère ses ambitions

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La France accueille samedi un conseil des ministres informel.
publié le 8 juillet 2000 à 2h56

Ce samedi matin au centre des conférences de l'avenue Kléber, la France ouvrira, "son" premier conseil des ministres européens des Affaires sociales. Un sommet dit "informel", qui permet généralement au pays qui préside l'Europe pour six mois d'impulser les dossiers qui lui tiennent à coeur. Le social, aime à dire Martine Aubry sera le "fil rouge de la présidence française".

Durant ce semestre, le gouvernement français doit mener à bien "l'agenda social européen" : lors du sommet de Nice, en décembre, les chefs d'Etat et de gouvernement devraient adopter ce qui se voulait, au départ, comme l'équivalent social des "critères de Maastricht", un certain nombre d'objectifs chiffrés adoptés en commun par les Quinze (croissance, chômage, niveau d'emploi...), permettant de rapprocher les pratiques des pays membres.

Flou. Depuis quelques semaines, les va-et-vient ont réduit l'agenda social à des ambitions bien moins élevées. Discuté ce matin, le programme de cet agenda, qui court jusqu'en 2005, est plus flou. Il reprend les principes définis par le sommet de Lisbonne en mars et suit quatre axes principaux : emploi, protection sociale, "inclusion" sociale et lutte contre les discriminations. Les ministres de l'Emploi évoqueront les domaines d'action proposés par la commission, les moyens d'action, tels que le dialogue social, la législation, les fonds structurels, et enfin le suivi des travaux.

Après le recueil de contributions, du Parlement européen ou des partenaires sociaux, l'agenda