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UMTS: l'union fait la force.

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Les opérateurs s'associent pour payer les licences moins cher.
publié le 15 juillet 2000 à 2h17

Après la folie des enchères britanniques (où cinq licences UMTS de téléphonie de troisième génération se sont vendues 250 milliards de francs), les opérateurs tirent les leçons d'une compétition ruineuse. Aux Pays-Bas, où les enchères ont débuté le 6 juillet, les candidats ont préféré concourir ensemble plutôt que de s'entre-déchirer. Hutchinson, le conglomérat de Hong-Kong, s'est désisté, mais pour mieux revenir aux côtés de l'opérateur hollandais KPN et du japonais DoCoMo. Et au premier coup de gong, il n'y avait qu'un candidat de plus comparé au nombre de licences à décrocher! Déjà, les analystes revoient à la baisse le produit de la vente de ces fréquences. A la fin du sixième jour d'enchères, les mises atteignent tout juste 3 milliards de francs contre 5 attendus. Libertel (détenu par Vodafone) et KPN tiennent la tête pour les deux licences les plus généreuses en spectre. Les trois autres licences apparaissent en comparaison presque gratuites: entre 600 000 et 13 millions de francs! En Allemagne, le clan des enchérisseurs rétrécit lui aussi à vue d'oeil. Ils étaient douze, il y a quelques semaines. Ils ne sont plus que sept pour quatre à six licences en jeu. E-Plus, la filiale mobile allemande de l'opérateur KPN, s'est retirée. Pour revenir dans la course au sein d'un consortium regroupant sa maison mère KPN et le groupe de Hong Kong Hutchison. Comme aux Pays-Bas, les milieux financiers ont révisé à la baisse le gain pour l'Etat allemand: moins de 200 milliards de franc