Menu
Libération

En attendant les actes...

Article réservé aux abonnés
Fin du sommet d'Okinawa. Qui s'est aventuré sur le terrain de la société civile.
publié le 24 juillet 2000 à 2h31

Okinawa envoyés spéciaux

L'ensemble, fort de 46 pages (un record), aurait pu s'intituler: Pour un monde meilleur. A Okinawa, les chefs d'Etat et de gouvernements du G8 ont parlé de tout, et donné au passage leurs recettes pour venir à bout de la plupart des maux de la planète. Leur communiqué final, adopté dimanche matin «très vite et dans un esprit de convergence parfaite», selon Jacques Chirac, a d'ailleurs dû ravir les «sherpas» (Libération du 21 juillet), ces diplomates qui l'avaient rédigé et n'ont quasiment pas eu à l'amender. En trois chapitres aux intitulés très zen («Vers un XXIe siècle plus prospère, plus serein et plus stable»), tous les sujets qui étaient à l'agenda sont évoqués ou presque. Avec malheureusement bien plus de promesses que d'actes. Bien plus de prescriptions que de remèdes.

«Dotforce». Sur les nouvelles technologies, sujet cher au Japon ­ juste avant Okinawa, il avait réuni à Tokyo le gratin international de l'informatique ­, une charte a été signée. Un groupe d'experts a été constitué (une dotforce, en jargon «global») pour proposer des solutions «à la fracture mondiale dans le domaine de l'information et de la connaissance». Concernant la dette des pays les plus pauvres, les créanciers du G8 se sont engagés, d'ici à la fin de l'année, à libérer vingt pays du fardeau de l'endettement. Sur la santé, la volonté est affichée d'atteindre les objectifs fixés par l'ONU, dont la réduction d'un quart du nombre de jeunes infectés par le sida d'ici à 2010 et