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Libération

Le maillot de bain se porte bien, mais le collant est rayonnant

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Soldes et pluie profitent aux grands magasins parisiens.
publié le 29 juillet 2000 à 2h39

Le temps n'est pas fringant, mais les commerçants ne sont pas mécontents. Le client est là. Et il achète. Plus et mieux que l'an dernier à la même époque, qui n'était déjà pas un mauvais cru. Il y a les soldes d'abord. Commencées fin juin, elles vont se poursuivre jusqu'au 6 août. Mais d'ores et déjà, dans les grands magasins parisiens, on affiche une mine radieuse.

«Nous sommes sur une tendance d'augmentation de chiffre d'affaires de 20 % comparé à juin-juillet 1999», assure Philippe Rustichelli, directeur du Printemps Haussmann. Et ce qui vaut pour l'un vaut pour le concurrent, les Galeries Lafayette. Tout aussi ravies de voir les consommateurs se précipiter en plus grand nombre.

Retour des étrangers. Les soldes, c'est en effet un moment clé pour ce genre de grandes surfaces. Elles y réalisent 30 % du chiffre d'affaires de l'année, avec des pointes, le premier jour des soldes, à 30 millions de francs de CA (50 millions l'hiver). Elles y accueillent quelque 100 000 visiteurs quotidiens. Cette année, les étrangers sont revenus en masse.

«Il paraît, dit Patrick Pergament, directeur adjoint des Galeries Lafayette Haussmann, qu'on vient aujourd'hui de Grande-Bretagne, d'Italie ou de Suisse à Paris, comme on allait autrefois (les Français) faire les soldes à Londres.» Pour accueillir ce surcroît de clientèle, le Printemps Haussmann a d'ailleurs embauché 200 étudiants. L'hiver dernier, qui fut aussi un bon cru de soldes, ils étaient 300.

Mais cette consomania ne s'explique pas exclus