Menu
Libération

Techno, boulot, paréo à Sophia Antipolis

Article réservé aux abonnés
Fuyant Paris et le stress, les enfants de l'Internet choisissent la technopole d'Antibes pour la qualité de vie.
publié le 25 août 2000 à 3h41

Sophia-Antipolis envoyé spécial

Contrairement à ses 60 collègues, Lila ne développe pas des programmes informatiques pour le site web Voila. Son arrivée dans la société Echo est liée à l'installation d'une cuisine dans les locaux, voilà cinq mois. Depuis, la jeune femme prépare les déjeuners de l'équipe. Ce jour-là, à la fin du mois de juillet, elle a confectionné une salade de riz et des bricks. Certains posent l'assiette à côté de leur écran d'ordinateur, mais la plupart préfèrent la pelouse. C'est, dit Christine Pianigiani, 26 ans, la responsable du recrutement, «un luxe d'être dans la nature». A Sophia-Antipolis, les bureaux sont entourés de pins. Dans cette vaste zone regroupant plusieurs communes (Biot, Valbonne...) au nord d'Antibes (lire ci-contre), les employés d'Echo entendent les cigales, voient des écureuils sur les branches des pins, depuis les fenêtres. Pour se détendre, certains vont dehors jouer au diabolo. Réunions et conversations ont lieu sur l'herbe.

Héliotropisme. Les employés sont unanimes: baignés par le soleil, détendus par l'absence de transport en commun ou d'embouteillages, ils se sentent plus détendus. A l'expérience, ils plébiscitent l'idée initiale qui a présidé à la création de la «technopole» de Sophia-Antipolis: l'héliotropisme, cette tendance des végétaux à se tourner vers la lumière solaire. Tournés eux aussi vers le soleil, étudiants et employés travailleraient mieux, plus efficacement. Nicolas, chez Echo (1), dit avoir appris au moins une c