L'Internet dans la poche et dans les cours de récréation, c'est pour bientôt. Les «guerriers» du jeu vidéo annoncent l'arrivée sur le marché de leur toute nouvelle console: en couleurs, plus large, équipée de nouveaux jeux et... connectable à l'Internet. Un seul objectif: dominer le secteur du jeu vidéo, qui pèse au bas mot dans le monde 145 milliards de francs.
Riposte. Le 24 août, Nintendo, le fabricant japonais de consoles de jeux vidéo, annonçait la commercialisation de sa nouvelle GameBoy (GameBoy Advance) au Japon, en mars 2001. A peine cette nouvelle connue, Nathalie Cagossi, directrice d'Infogrames, spécialisé dans l'édition des jeux, assurait que l'on allait «assister l'année prochaine à une guerre majeure des fabricants dans ce domaine». Il n'a pas fallu longtemps pour le confirmer. Hier, Bondai, concurrent japonais, ripostait déjà en déclarant lancer sa nouvelle console en décembre au Japon.
L'originalité du produit tient en un mot: l'Internet. Autrement dit, ces nouveaux outils se mettent au goût du jour et s'offrent une séance de lifting. Très «in et design», ils donnent à leurs utilisateurs la possibilité de se connecter au Web par un mobile. On pourra dès lors télécharger des jeux, s'échanger du courrier électronique et s'affronter en ligne. A terme, les fabricants espèrent bien que les enfants de la planète communiquent par ce biais-là.
Dans la rue. «Ces produits sont aujourd'hui le principal passe-temps des enfants et de plus en plus d'adolescents. Des consoles