Chez Smart on ne manque pas d'imagination. Après avoir lancé le cabriolet, après avoir revu les prix de la Smart à la baisse, Daimler-Chrysler lance, le 15 septembre, la «camionnette» Smart. Cette version «Business» de la microvoiture, à destination des entreprises, sera fabriquée en Lorraine et commercialisée uniquement en France. Car si la Smart séduit l'Italie par son côté fashion (Rome, capitale de la Smart) ou l'Allemagne (le prestige de Mercedes joue à plein), l'Hexagone est resté circonspect devant cette voiture «sympa», mais qu'on n'achète pas, ou peu.
Avec des prévisions de ventes autour de 8 000 unités pour cette année, Smart fera en France deux fois mieux qu'en 1999, mais bien loin des résultats de ses voisins (40 000 Smart en Allemagne en 1999). D'où cette nouvelle version façon «4L», appelée à représenter, à terme..., 40 % des ventes des Smart en France.
Minuscule habitacle. Sur le papier, le projet de la Smart Business laisse sceptique. «C'est surprenant, épingle un concurrent, de voir cet engin miniature se positionner sur le créneau du volume utile...» Comme il a bien fallu trouver de la place dans le minuscule habitacle, c'est finalement le siège passager qui a été sacrifié, troqué contre un espace de rangement latéral. Ce qui donne une voiture... à une place. Une caractéristique inédite sur laquelle le constructeur évite consciencieusement d'attirer l'attention.
La classification en véhicule utilitaire a d'ailleurs relevé du contorsionnisme. Au service des Min