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Libération

Hewlett-Packard s'intéresse à l'après-vente

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Le fabricant informatique discute un possible rachat de Pricewaterhouse.
publié le 12 septembre 2000 à 4h14

A la manière d'un vendeur d'animaux qui voudrait devenir vétérinaire, Hewlett-Packard, deuxième constructeur informatique mondial, ne veut plus se contenter de vendre des serveurs et des ordinateurs aux entreprises: il veut les conseiller sur le meilleur usage, les suivre, les soigner. Un moyen de fidéliser durablement ses clients.

Conflits d'intérêts. Quant à Pricewaterhouse Coopers («Price»), l'un des cinq grands cabinets de conseil mondiaux, il est sommé par les autorités boursières de séparer ses activités d'audit (vérifications de comptes) de ses activités de conseil. Cette mesure vise à éviter certains conflits d'intérêts lorsqu'un cabinet fournit des services de conseil à une entreprise qu'il audite. Price avait déclaré son intention, en février, de se scinder en cinq entités.

Il ne restait plus à Hewlett-Packard qu'à consentir l'offre de reprise la plus alléchante pour les activités de conseil: 17 à 18 milliards de dollars. Hier, le constructeur informatique confirmait qu'il était en discussions avancées avec Price mais précisait que les termes de la transaction ne faisaient pas encore l'objet d'un accord et que certains problèmes restaient à résoudre.

Inceste. Premier problème: on frôle pour l'instant l'inceste. Pricewaterhouse Coopers est le cabinet d'audit chargé de vérifier les comptes de Hewlett-Packard. Il faudra que la firme informatique en trouve un autre, un processus complexe. En outre, Price a besoin de recevoir l'approbation de ses milliers d'associés à trav