Le commerce, c'est connu, est friand d'étudiants. La chaîne Go Sport les courtise particulièrement pour leur flexibilité. Mais pas uniquement. Sur le site internet de la marque (go-sport.fr), les recruteurs vantent les qualités sportives des futurs vendeurs ou hôtes de caisse. «Sportif (ve) et passionné(e) par nos produits, vous aimez le terrain du service et de la satisfaction du client. Votre expérience technique et votre pratique sportive vous assurent la maîtrise de votre métier, du conseil et de la tenue de votre rayon.» La direction aussi y va de son laïus: «Les jeunes ont souvent un petit passif sportif hérité du lycée et des épreuves obligatoires au bac. Même s'ils ne vont à la piscine qu'une fois tous les trois mois, on suppose qu'ils sont capables de conseiller quelqu'un qui veut acheter un maillot de bain et des lunettes.» Et puis le monde du sport, même dans le commerce, jouit d'une bonne réputation auprès des jeunes. «Un passionné de vélo peut devenir technicien d'atelier, poursuit ce directeur. Un problème de dérailleur ou un souci de câble de frein ne seront pas insurmontables pour lui.» Sans compter qu'un étudiant, un jeune donc, est très crédible pour vendre des articles de sport, les rollers par exemple. Décathlon recrute aussi des jeunes en CDI et CDD à temps partiel pour compléter ses équipes. Via notamment son site internet, decathlon.fr. Et là, comme chez Go Sport, on n'oublie pas de mettre en avant les possibilités d'évolution. A côté des offres d'empl
Le commerce sportif La carotte de l'évolution
Article réservé aux abonnés
par Muriel GREMILLET
publié le 18 septembre 2000 à 4h27
Dans la même rubrique