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Restauration rapide Flexibilité et CDI

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Certains secteurs sont friands de salariés étudiants. Et font tout pour les garder.
publié le 18 septembre 2000 à 4h27

La restauration rapide est bien connue pour être un vivier de jobs étudiants. Chez Quick France par exemple, 51 % des équipiers (les employés à la caisse ou aux cuisines en langage maison) sont des étudiants. Ce qui leur plaît dans le boulot: pouvoir bosser à temps partiel, avoir des horaires souples et des plannings négociables avec les responsables, en fonction de leurs impératifs universitaires. «C'est bien le moins que l'on puisse faire, explique-t-on chez Quick. On sait que les jeunes viennent chez nous pour la flexibilité, alors c'est aussi à nous de nous adapter.» Cette souplesse de gestion inciterait les plus motivés à rester plusieurs années de suite. «Ils sont formés et connaissent le boulot. S'ils restent, c'est que ça leur plaît.» Toutefois, le turn-over reste important. En général, les jeunes restent neuf mois, s'ils travaillent dans l'année pour financer leurs études, ou trois mois l'été, si le boulot doit simplement permettre de payer un permis de conduire ou des vacances.

Chez Pizza Hut, 60 à 65 % des 4 000 salariés français viennent du monde étudiant. Les postes de livreurs, d'hôtes et hôtesses de table sont très recherchés. Et pour éviter trop de nouveaux recrutements à chaque rentrée, la maison a décidé d'embaucher les jeunes en contrat à durée indéterminée à temps partiel. «Les gens restent ainsi plusieurs années, explique-t-on chez Pizza Hut. Avec le CDI ils peuvent partir en vacances en été, il n'y a aucun souci, et ils retrouvent leur poste à la rentrée