Washington de notre correspondant
StarLink a le sens de la provocation. Après s'en être pris aux populaires tacos, il s'attaque maintenant à un des autres monuments de l'alimentation américaine, les Kellogg's Corn- flakes. StarLink, c'est le nom d'un maïs génétiquement modifié et destiné à l'alimentation animale. Depuis qu'on a découvert cette farine de maïs dans certains plats nationaux, StarLink est devenu le cauchemar des grande sociétés agroalimentaires ou biotechnologiques. Le plus embarrassé d'entre eux est le groupe franco-allemand Aventis, dans les laboratoires duquel cet OGM a été conçu.
Le précédent Tacos. Il y a un mois, une association hostile à la nouriture transgénique, Gefa (Genetically engeneered Food Alert), avait révélé que les «Taco Bell Home Original», un produit très grand public, contenait de la farine Starlink. L'affaire avait conduit à l'ouverture d'une enquête par la FDA (Food and Drug Administration) et au rappel de millions de paquets de tacos dans tout le pays par le géant de l'agroalimentaire Kraft. Cette fois ci, c'est au tour du groupe Kellogg d'avoir des ennuis. Il a récemment dû arrêter la production de Frosted Flakes et de Special K dans l'une de ses usines, à Memphis (Tennessee), pour vérifier la présence ou non de StarLink dans les farines utilisées. C'est le Washington Post qui a révélé l'affaire. Kellogg a bien été obligé de confirmer, mais sans grande publicité.
Et les autres? Kellogg, qui compte relancer son usine dès cette semaine après