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Libération

Auto : l'euphorie rétrograde

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Baisse des immatriculations en octobre.
publié le 3 novembre 2000 à 6h07

L'effet «Mondial de l'automobile» tarde à se faire sentir. Alors que les constructeurs attendaient que le salon ­ qui s'est tenu début octobre ­ relance les ventes de voitures, il n'en est encore rien. Les chiffres d'immatriculations rendus publics hier par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) font état d'un net recul des ventes en octobre 2000 par rapport au même mois de l'année précédente. Les ventes enregistrées ont reculé de 2,2 % en chiffre brut et de 6,6 % à nombre de jours ouvrables égaux. Comme les mois de juillet, août et septembre étaient eux aussi en régression, on peut affirmer sans trop de risques que la croissance du marché français est derrière nous.

Meilleur millésime. Pas de panique pour autant: avec 184 765 automobiles immatriculées, octobre est très correct. L'acquis de croissance est tel que les constructeurs ont l'assurance de vendre environ 2,2 millions de véhicules particuliers cette année. Le meilleur millésime de la décennie en France. De plus, les constructeurs français, Renault et PSA Peugeot Citroën réalisent une jolie performance en s'adjugeant 58,9 % du marché national, soit une progression de 5,4 % sur les dix premiers mois. Sur ces dix premiers mois de l'année, les immatriculations de voitures particulières neuves ont augmenté de 1,6 % en données brutes (1,806 million).

Pour certaines marques, les raisons sont claires: si Peugeot a moins vendu cette année (+1,7 % sur 10 mois) que l'an dernier, c'est qu'il ne bénéficie plus d