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La puce de Transmeta saute en Bourse

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Pourtant, les performances de ce microprocesseur innovant déçoivent.
publié le 7 novembre 2000 à 6h15

Ces temps-ci, les marchés boursiers sont en manque de success-story. En voici une qu'ils ne comptent pas rater: Transmeta, un fabricant de microprocesseurs vanté comme un concurrent possible d'Intel, prévoit son introduction en Bourse pour aujourd'hui.

Pourtant, jusqu'ici, l'histoire de cette entreprise est avant tout celle d'une réputation finement construite. A coup de secrets bien gardés, d'un battage exceptionnel autour de ses produits, de figures célèbres parmi ses salariés et ses actionnaires et du défi lancé à Intel, le géant du secteur.

Casting de stars. Fondée en 1995 à Santa Clara dans la Silicon Valley, l'entreprise est plus âgée que la plupart des start-up qui ont enflammé les marchés boursiers avant la déprime. Pendant quatre ans, une équipe d'ingénieurs développe la nouvelle puce dans l'isolement. L'entreprise fait parler d'elle en recrutant Linus Torvalds, le célèbre créateur du logiciel Linux. Mais aussi en attirant des investisseurs prestigieux: Paul Allen, le cofondateur de Microsoft, ou le financier George Soros.

Ce n'est qu'en janvier dernier que Transmeta présente Crusoe, un microprocesseur permettant d'économiser l'énergie des machines. Compatible avec Windows, la puce utilise un logiciel pour remplir des tâches traditionnellement effectuées par des millions de minuscules transistors. Dégageant moins de chaleur, elle ne requiert pas de ventilateur et peut en théorie permettre à des ordinateurs portables plus légers et moins encombrants de voir le jour.

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