Les ministres du Pétrole des pays membres de l'Opep se retrouveront le 17 janvier pour décider d'un éventuel ajustement de leur production après l'hiver. Selon le ministre qatari de l'Energie Abdallah bin Hamad al-Attiyah, les pays membres de l'organisation internationale se donnent donc deux mois supplémentaires pour savoir quelles réponses ils apporteront aux risques de surproduction de pétrole. La conférence ministérielle de l'Opep, prévue initialement hier à Vienne, devait en fait s'ouvrir ce matin : les pays exportateurs de pétrole ont en effet décidé de reporter leur réunion en raison du deuil national décrété en Autriche après la mort de plus de 150 personnes samedi dans l'incendie d'un funiculaire (lire également page 9). Au menu d'aujourd'hui: le mécanisme d'ajustement de l'offre de brut aux fluctuations du marché, concocté en mars 2000 par l'Opep et appliqué une seule fois automatiquement le 31 octobre. Ce procédé pourrait être amendé, sous la pression de plusieurs Etats-membres. Il a pour objectif un maintien des prix entre 22 et 28 dollars le baril: augmentation de 500 000 barils par jour en cas de cours supérieur à 28 dollars le baril pendant 20 jours consécutifs, diminution de la production du même volume si les prix descendent en dessous de 22 dollars pendant 10 jours. En cas de surproduction et donc de possible effondrement des cours, le cartel ne veut surtout pas respecter scrupuleusement le mécanisme d'ajustement. Le ministre de l'Energie du Qatar a ainsi e