A côté, la guerre des étoiles ce n'est vraiment pas grand chose. Pour répondre aux attaques de ses actionnaires minoritaires et du marché, Michel David-Weill, le tout-puissant patron de la galaxie Lazard, a annoncé hier le rapprochement d'Eurafrance et d'Azéo (anciennement gaz et eau), deux des quatre holdings du groupe, afin de se protéger contre une éventuelle OPA.
Intenses spéculations. Pour ce faire, Eurafrance a lancé hier matin une offre publique d'achat (OPA) simplifiée sur Azéo au prix de 90 euros par action ce qui représente une prime de 21,8 % par rapport à la moyenne. Depuis des mois, les holdings du groupe sont l'objet d'intenses spéculations. Jugeant les quatre sociétés (voir schéma ci-dessous) sous-cotées, le marché était à l'affût d'une réorganisation du groupe.
Visiblement, Michel David-Weill a trouvé le moyen de compacter deux holdings sans perdre le contrôle du nouvel ensemble tel qu'il vient d'être réorganisé. «Il n'a pas osé fusionner les quatre d'un coup parce que c'était plus risqué», estime un analyste. Fusionner Rue Impériale de Lyon et Immobilière Marseillaise? Le président du groupe Lazard ne dit pas non, mais il attend d'abord de voir comment le marché va accueillir cette opération.
Emprunt bancaire. Avant de se lancer dans d'autres compressions de holdings, Lazard va déjà devoir financer celle-là. Et, mine de rien, il lui en coûtera 1,3 milliard d'euros. Le financement de l'OPA sera assuré par un emprunt bancaire. Mais dès l'année prochaine, le group