«Mes clients ? Des gens adorables. Ils sont contents de travailler avec moi et c'est réciproque. A une exception près, un type qui systématiquement me donnait du boulot le vendredi soir pour le lundi matin. Je l'ai remis au pas, maintenant, c'est lui qui me donne les délais les plus longs. Cela dit, je ne le connais pas physiquement. C'est le cas de bon nombre de mes clients. Mais j'ai quand même dû lutter ; les gens ne comprenaient pas qu'on puisse travailler à quelques kilomètres et ne pas se rencontrer. Le rédac chef de l'Essentiel du management m'a fait venir un jour sous la pluie, alors que j'étais enceinte de plus de huit mois et que j'avais des contractions, pour assister à une conférence de rédaction où je n'ai pas ouvert la bouche. J'aurais dû refuser, mais je n'ai pas osé. Je suis rentrée chez moi en larmes, et me suis promis de ne plus céder. Pourquoi se voir puisqu'on peut tout se dire par téléphone et l'Internet ? J'ai vu les gens du Figaro à l'occasion d'un pot, un an et demi après avoir commencé à travailler régulièrement pour eux. J'ai senti qu'il fallait que j'y aille : ils se demandaient si je n'étais pas "virtuelle". Idem à Epok. Mais il y en a d'autres que je ne connais que de voix. C'est amusant, on s'imagine le physique qui va avec...»
«Les employeurs (ou clients) que j'ai connus jusqu'à présent étaient très sympas. Souvent, ils me trouvent du travail ailleurs ou me conseillent à leurs connaissances. J'ai toujours été payé dans les délais convenus. Nos r