Si «l'accès à l'Internet est aujourd'hui le déclencheur d'achat pour la micro-informatique», comme l'affirme Jean-Manuel Jenne, directeur marketing de la division micro-ordinateur à IBM France, le PC se retrouve face à de nouveaux concurrents : décodeurs numériques pour téléviseurs permettant un accès à l'Internet, terminaux simplifiés (comme le WebTouch d'Alcatel) ou même téléviseurs : Thomson Multimédia prévoit de lancer en février une gamme sous la marque TAK permettant de se connecter à l'Internet. Une ambition commune : ouvrir l'Internet à ceux qui sont rebutés par les ordinateurs.
A ce jour, la menace est ténue : l'ordinateur fait transiter 96 % des accès au réseau, selon l'institut d'études MMXI Europe, laissant seulement 2,2 % aux consoles de jeux, 1,4 % aux téléphones mobiles, 1 % aux décodeurs numériques et 0,4 % aux assistants numériques... «Ce sont des produits "Canada Dry", estime Victor Jachimowicz, directeur des laboratoires d'essai à la Fnac. Ils voudraient accéder à l'Internet comme un PC, mais n'y parviennent pas.»
Le WebTouch, petit terminal aux formes arrondies commercialisé par Atlinks, coentreprise d'Alcatel et Thomson Multimédia, n'a pas décollé en France. Les ventes de la seconde version, lancée en octobre, se montent à 1 000 unités. Entre 15 000 et 20 000 exemplaires du premier modèle avaient été vendus depuis son lancement en novembre 1999. Mais Laurent Lachaux, responsable du marketing chez Atlinks, estime toujours qu'il existe une place pour ce type