De Beers poursuit sa mutation. Après avoir accepté le principe de son démantèlement, le conglomérat sud-africain du diamant entend se lancer dans le commerce de détail, en vendant des pierres et des bijoux sous sa propre marque. Partant du principe que «les diamants sont les meilleurs amis des filles», le premier producteur mondial de pierres précieuses veut élargir sa vocation, et sauter du commerce de gros, à celui du détail, pour profiter des gigantesques marges liées à la vente de bijoux. Selon le Financial Times d'hier, le géant sud-africain serait en négociations avancées avec LVMH: le groupe français qui ne fait aucun commentaire deviendrait le partenaire de De Beers, en lui offrant une vitrine commerciale. Un accord assorti d'une possibilité d'utilisation de la marque De Beers. «On sait depuis plusieurs semaines que De Beers cherche une alliance, notamment en Europe, à la fois pour son commerce de gros, et un nouveau commerce de détail», explique un proche du dossier. Il y a quelques semaines, il semblait que, hors LVMH, plusieurs joailliers étaient sur les rangs, notamment Cartier du groupe Richemont ou encore l'américain Tiffany. Un responsable de De Beers avait affirmé que le groupe ferait connaître sa décision avant le 27 février prochain, date de la présentation de ses résultats.
Nouvelle stratégie. Avec un chiffre d'affaires record de 5,6 milliards de dollars en 2000 (+8% par rapport à 1999), De Beers estime qu'il pourrait pousser sa croissance en devenant u