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Soldes: la ruée peut commencer

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Au moins huit Français sur dix trépignent depuis Noël.
publié le 10 janvier 2001 à 21h38

On les appelle les «rôdeuses». Elles viennent quelques jours avant, souvent la veille, repérer les articles de leur choix. Les vendeuses reconnaissent d'un simple coup d'oeil, ces clientes qui essaient un produit, griffonnent quelques notes sur un carnet et repartent aussi sec, le sac vide. «Cette année, de nombreuses femmes ont consacré la période des fêtes aux essayages. Elles sont venues reconnaître le terrain. Aujourd'hui, elles voudront faire le parcours parfait: beaucoup d'achats et peu de bousculades.» Pour cette vendeuse des Galeries Lafayette à Paris, c'est le signe annonciateur d'une très bonne saison de soldes 2001.

Six semaines. Le coup d'envoi est donné. Dès aujourd'hui, dans toute la France et pendant une période de six semaines, les commerçants sont autorisés à afficher «Soldes» sur leur vitrine. La ruée promet d'être immédiate. D'après une étude du Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), au moins huit français sur dix trépignent dans les starting-blocks depuis Noël.

Les enseignes jouent gros pendant cette période. Au Printemps, le grand magasin parisien, les 200 renforts recrutés pour l'occasion (ils sont 500 extra aux Galeries Lafayette) passaient hier un dernier coup de chiffon sur les tiroirs-caisses. Dans les réserves, d'autres fignolaient les ultimes préparatifs: plusieurs centaines de panneaux de réduction, des paillettes, du strass pour emballer le client dans le monde merveilleux du -30 %, -40 % ou -50 %.

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