Trois, quatre ou cinq candidats? A J-15 du dépôt des offres pour les quatre licences UMTS de téléphonie du futur (l'Internet sur le mobile), les spéculations vont bon train. Après les ruées des opérateurs sur les licences en Grande-Bretagne ou en Allemagne, voici venu le temps du doute en France. Pourtant, l'ART (Autorité de régulation des Télécommunications) reste sereine. Qu'il n'y ait que quatre postulants pour quatre licences ne l'émeut guère. On n'accordera pas les licences sans regarder de près les dossiers. «Ce sera un concours, et non un examen.» Et en l'espèce, la France a mis la barre assez haut. «25% de la population couverte dans les deux ans de l'attribution de la licence et 80 % dans les 8 ans», confie-t-on chez Bouygues où l'on connaît le cahier des charges sur le bout des doigts. On sait qu'il faudra payer 32,5 milliards de francs (4,95 milliards d'euros) de redevance le même prix pour tout le monde et construire en plus très vite un gros réseau. Ce qui coûte très cher.
Petit nouveau. Au point, que la rumeur court: certains imaginent même l'impensable. Que Bouygues Télécom refuse au dernier moment de sauter l'obstacle. L'opérateur dément. Pour l'heure, il y a bien officiellement quatre postulants. Les trois opérateurs mobiles en place (Itineris, SFR et Bouy gues) et un petit nouveau dans le secteur, le consortium ST-3G, un attelage constitué de Suez-Lyonnaise et de l'espagnol Telefonica auquel s'est joint récemment le Groupe Arnault, holding personnel de B