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Libération

De la friture sur les lignes du futur

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Débouchés incertains pour les mobiles UMTS confrontés à des retards dans leur mise au point.
publié le 19 janvier 2001 à 22h00

Annoncé à grand fracas pour le début de l'année, le successeur du GSM se fait aujourd'hui attendre. Quant à l'étape suivante, le téléphone de troisième génération, dit UMTS, elle est plus floue encore. La technologie donne du fil à retordre à SFR, à Itineris ou à Bouygues. Et les opérateurs n'ont plus le droit à l'échec. Les services WAP, lancés hâtivement au printemps dernier et présentés alors de façon fort présomptueuse comme l'Internet sur le mobile, se révèlent à l'usage plus proche du «Minitel sur un timbre-poste» que du surf promis. Et les clients boudent. Du coup, les opérateurs sont prudents. Les services WAP améliorés qui devaient être lancés sur un réseau GSM beaucoup plus rapide, appelé GPRS, ne seront sans doute pas commercialisés auprès du grand public avant la fin du second trimestre. Chez SFR, le lancement massif grand public est repoussé à juin. Rien à voir avec le calendrier officiel publié en mai 2000. Un pilote commercial était annoncé pour septembre à Paris, il n'a jamais démarré.

France Télécom n'est pas plus en avance. A la veille de mettre en Bourse ses activités mobiles (Itineris, Orange...), l'opérateur historique n'a plus le droit de s'exprimer publiquement. Selon des informations qui circulent en interne, le début des tests clients est fixé pour mars 2001 et la commercialisation des services sur le réseau GPRS, pour juin prochain. Le vrai lancement avec campagne de pub à l'appui serait plutôt pour septembre. Du coup, Bouygues, qui ne s'était pas pr