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Libération

Lifting raté pour Marks & Spencer

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Ventes de fin d'année désastreuses malgré des efforts marketing.
publié le 24 janvier 2001 à 22h08

Londres, intérim.

Marks & Spencer a révélé hier les chiffres de ses ventes de décembre et des soldes de fin d'année. A périmètre constant, les ventes entre le 27 novembre et le 20 janvier ont baissé de 2,3 % par rapport à la même période de l'exercice précédent. Selon la direction du groupe, les ventes de vêtements, de chaussures et de cadeaux ont été particulièrement faibles, en baisse de 4,8 % par rapport à l'année dernière. Sur une période de quatre mois, courant jusqu'au 20 janvier, les ventes de vêtements et de cadeaux ont diminué de 9,3 % par rapport à l'année dernière.

«Désastreux», ont déjà commenté les spécialistes de la distribution. Pour la troisième année, le groupe britannique se retrouve en queue de peloton des high street chains («chaînes de centre-ville»). De quoi énerver son PDG, Luc Vandevelde, qui avait prédit un «merveilleux Noël» pour sa firme.

Pessimisme. Les concurrents directs de Marks & Spencer, à savoir Next, House of Fraser et même Wallis, Burton et Dorothy Perkins, affichent de bien meilleurs résultats, avec des hausses de 4 à 6 % de leurs ventes. Les analystes de la City se montrent pessimistes: «Les chif fres qui nous parviennent sont vraiment mauvais. Jusqu'où peuvent-ils aller ainsi? L'habillement de Marks & Spencer demeure le coeur de leur activité. Or la situation ne s'arrange pas. Leur campagne de marketing et de publicité a eu un bel impact sur leurs départements beauté et alimentation, mais ne semble pas avoir convaincu leurs anciens clients