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Libération

Premier abonné absent à l'UMTS

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Suez-Lyonnaise des Eaux se retire de la course aux nouvelles licences de mobiles.
publié le 25 janvier 2001 à 22h09

Et un candidat de moins! Suez-Lyonnaise des Eaux a surpris le monde des télécoms, hier, en renonçant à la course aux quatre licences de téléphonie mobile multimédia (UMTS). Le groupe français et son allié Telefonica, regroupés au sein du consortium ST3G, ont annoncé dans un communiqué «ne pas soumettre d'offre en réponse à l'appel à candidature».

Une décision qui embarrasse fortement Bercy. A une semaine de la date limite pour le dépôt des dossiers (le 31 janvier), il ne reste plus officiellement que France Télécom, Cegetel (filiale de Vivendi) et Bouygues à s'être déclarés intéressés par l'UMTS. Trois candidats pour quatre licences... Si aucun opérateur de dernière minute ne se déclare, le gouvernement se retrouvera ainsi avec un manque à gagner énorme.

Surenchères. Il y a un an, Laurent Fabius avait décidé de faire payer 32 milliards de francs par licence (près de 5 milliards d'euros) aux opérateurs, fortement impressionné par les sommes retirées par les gouvernements anglais et allemand. Ces derniers avaient décidé la mise aux enchères des licences UMTS. Et les opérateurs avaient surenchéri les uns sur les autres pour finalement payer chacun 45 milliards de francs (6,85 milliards d'euros) en Grande-Bretagne et 60 milliards (9,15 milliards d'euros) en Allemagne. Avec quatre licences distribuées, le gouvernement français espérait donc récolter 130 milliards de francs (19,8 milliards d'euros). Il avait même prévu de les affecter au Fonds de réserve des retraites.

Mais la situat