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Libération

L'Internet paie le prix du gratuit.

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Les revenus publicitaires n'assurant pas la rentabilité, les sites cherchent de nouvelles recettes pour se financer.
publié le 26 janvier 2001 à 22h12
(mis à jour le 26 janvier 2001 à 22h12)

Gratuité ou pas? Les sites web éditoriaux fondés sur la diffusion gratuite d'informations ou de services s'inquiètent du tassement du marché de la publicité en ligne (Libération du 10 janvier). Du coup, ils intensifient leur quête de nouvelles formes de recettes qui les rendent moins dépendants des variations de ce marché. Sera-t-il possible demain de vendre certains services aux internautes sans heurter leur habitude de la gratuité sur l'Internet (lire ci-dessous)?

«Au début de l'année, il était de bon ton de dire que beaucoup de gens travaillent dans les filiales interactives des médias, observe Edmond Zucchelli, directeur général de France Télévision Interactive. Aujourd'hui, il est de bon ton de dire qu'on est peu nombreux.» C'est ainsi que Canal Numedia (filiale de Canal +) a constitué une équipe de 180 personnes en France. Ils sont 50 à France Télévision Interactive, 90 à M6 Web (ils n'étaient que 10 au début de l'année 2000), 31 à EuropeInfos (Europe 1), 20 à Libération, 60 aux Echos...

Jusqu'au printemps, les sites éditoriaux recevaient la manne des start-up de l'Internet, ces bataillons d'entreprises aux caisses remplies par les investisseurs et aux budgets de marketing démesurés. La période actuelle est considérée comme une phase transitoire: les start-up ont réduit la voilure publicitaire, les entreprises traditionnelles s'essaient doucement à la publicité en ligne.

«Changement graduel». Paradoxalement, c'est l'une des rares sociétés bénéficiaires du secteur qui a an