Menu
Libération

L'Internet rapide s'envole à Nantes

Article réservé aux abonnés
Ouverture du premier service de surf à très grande vitesse par voie radio.
publié le 26 janvier 2001 à 22h12

Nantes, envoyée spéciale.

L'Internet nouveau est arrivé. Il ne tombe pas du ciel, mais c'est tout comme. Son petit nom : la boucle locale radio (BLR). Il suffit d'une petite antenne fixée sur le toit pour surfer par voie radio (ondes hertziennes) à 100 à l'heure sur le Web, ou expédier ou encore télécharger de gros fichiers bourrés d'images et de sons en quelques secondes. Cette facilité est réservée pour l'heure aux Nantais. Firstmark n'a pas lésiné pour être le premier opérateur à ouvrir ses services. Nantes est sa vitrine. Ce consortium, qui réunit à côté de l'américain Firstmark Suez-Lyonnaise des eaux, le Groupe Arnault ou encore BNP Paribas, a obtenu sa licence il y a six mois seulement. Strasbourg, Lyon et la Seine-Saint-Denis devront attendre le mois de mars. Marseille et Lille sont promis pour avril. Quarante villes seront accessibles à l'Internet par voie radio d'ici à la fin de l'année. Et 146 avant fin 2004. L'opérateur ne doute de rien. Ne pas confondre toutefois la BLR, version Firstmark, avec le haut débit pour tous. Ses services ciblent les PME-PMI. Le tarif le moins cher débute à 2400 francs (360 euros) hors taxes par mois. Auquel il faut ajouter 3 540 francs (540 euros) de frais d'installation. Pour ce prix, le client a droit à un débit de 128 kilobits par seconde. A priori, cette allure ne semble pas fantastique. Mais il existe une nuance de taille : le débit est aussi élevé pour télécharger des données que pour les envoyer, et, surtout, il est garanti.

Neuf