A l'ouverture de son compte, qui se fait par voie postale, le client n'a droit qu'à un dépliant plutôt succinct qui mentionne surtout ce qui est bon marché ou gratuit. Au numéro vert, quand on se renseigne, ils disent que, pour le reste: «tout est sur le site». Mais il était difficile hier d'imprimer les tarifs, pour mieux jauger la banque. En plus, les pages s'affichaient avec une lenteur désespérante. «Mais tout sera résolu lundi», lance la conseillère au téléphone.

Cela dit, Zebank compte quelques points forts. Parmi les tarifs d'accroche, la carte bancaire Visa à 50 F (7,6 euros). Plus de deux fois moins cher que chez Banque directe (130 F soit 19,8 euros). Cette concurrente la plus en vue de Zebank est aussi la banque la meilleure marché (avec la Poste) de France. Autre point fort, la carte Visa Premier (290 F, soit 44,2 euros, avec débit différé). Dans une banque standard, le tarif pour cette carte de luxe est plutôt au-dessus des 700 F (91,5 euros).

Petit plus aussi, le découvert. S'il est autorisé, c'est-à-dire s'il a fait l'objet d'une convention signée, il est facturé à 9,80 % ­ chez Banque directe, c'est 12,90 %, mais on a droit à 4 000 F (610 euros) de découvert gratuit sur une semaine. Tarif d'appel aussi sur les ordres de Bourse: 6 euros pour un ordre inférieur à 2 000 euros. Les brokers en ligne font mieux, mais les banques classiques sont largement enfoncées. En revanche, la rémunération de l'épargne logée sur Zelivret (5,10 %) ne dépasse que d'un cheveu celui