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Libération

En l'an 2000, Peugeot a profité

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Le groupe a presque doublé son bénéfice net consolidé.
publié le 22 février 2001 à 23h05

Jean-Martin Folz, le patron de PSA-Peugeot-Citroën, s'est fait plaisir hier matin en annonçant les résultats 2000 de son groupe. L'année a été faste: PSA a augmenté son bénéfice net consolidé (part du groupe) de 80 % en 2000, à 1,312 milliard d'euros (8,61 milliards de francs), comparé à 729 millions d'euros en 1999 (4,782 milliards de francs).

Relativiser. Un résultat qu'il convient de relativiser: tout comme son collègue Renault, PSA avait passé une énorme provision en 1999 (431 millions d'euros) pour les 12 000 départs en préretraite d'ouvriers âgés prévus dans les trois ans à venir.

Néanmoins, le patron de PSA pouvait hier se féliciter d'avoir dépassé en 2000 tous les objectifs qu'il s'était fixés: son résultat opérationnel, qui mesure la performance de l'entreprise, a ainsi augmenté de 26,7 %, pour un chiffre d'affaires en croissance de 16,9 %. Avec 2,8 millions de véhicules vendus, les volumes sont en hausse. Et PSA escompte progresser encore cette année et atteindre le seuil des 3 millions. Pour y parvenir, sur un marché européen mûr, PSA pourra compter sur ses nouveaux modèles tels que la Citroën C5 et la Peugeot 307, sur les voitures lancées en 2000 (Peugeot 607, Citroën Xsara Picasso et 206 coupé cabriolet) et sur ses moteurs diesel de nouvelle génération.

Accélérateur. Mais Jean-Martin Folz compte donner un coup d'accélérateur dans ses bureaux d'études: PSA devrait sortir vingt-cinq nouveaux modèles dans les quatre ans à venir, alors que, de 1997 à 2000, Peugeot et C