Un deuxième foyer français de fièvre aphteuse a été identifié vendredi en Seine-et-Marne, selon le ministère de l'Agriculture. L'exploitation, située à Mitry-Mory, compte 100 bovins et 200 ovins. Le premier foyer sur le territoire avait été découvert en Mayenne, le 13 mars. Le ministre de l'Agriculture, Jean Glavany, a décidé d'étendre à toute la France le dispositif du plan fièvre aphteuse, à titre conservatoire. Les mesures de restriction à l'exportation jusque-là appliquées aux seuls départements de l'Orne et de la Mayenne ont été étendues sur toute la France, a annoncé vendredi soir le ministère de l'Agriculture.

Plan d'alerte. Outre l'interdiction d'expédition d'animaux vivants des espèces sensibles, en vigueur depuis le 8 mars, viandes, laits et produits qui n'ont pas subi de traitement thermique pour inactiver le virus ne peuvent plus quitter le territoire. L'annonce de ce nouveau cas intervient alors que l'embargo décrété par l'Union européenne sur tout le bétail vivant sur le territoire français et sur les produits non pasteurisés pour les départements de la Mayenne et de l'Orne devait être levé le 28 mars.

Selon le ministère, le centre de négoce de La Baroche Gondouin (Mayenne), à l'origine du premier foyer de fièvre aphteuse en France, découvert il y a une dizaine de jours, serait à l'origine de ce deuxième cas pour avoir expédié des ovins britanniques, ou des ovins ayant été en contact avec ceux-ci, vers cette exploitation de Seine-et-Marne, le 26 février. La préfe