«Une fraude ou une défaillance sanitaire est à l'origine du deuxième foyer de fièvre aphteuse découvert vendredi soir en Seine-et-Marne.» Jean Glavany a enfoncé hier le clou du soupçon entourant la propagation de l'épizootie en France. Les ovins malades de la ferme de Laurent Pochon à Mitry-Mory (Seine-et-Marne) venaient d'Irlande, pays où le premier cas de fièvre aphteuse n'a été détecté que vendredi dernier, ce qui explique l'absence de contrôle aux frontières françaises. Deux options sur l'origine exacte de la contamination sont avancées. «Les ovins ont pu contracter le virus en Irlande. Selon les informations de nos collègues d'outre-Manche, ils auraient été en contact avec des moutons britanniques», explique le ministre.
L'autre hypothèse relèverait d'une «défaillance sanitaire»: «Le camion dans lequel ont été transférés le 25 février, en Mayenne, les moutons irlandais était peut-être infecté. La bétaillère n'avait pas été nettoyée entre deux transports.» Si les animaux ne sont pas passés par l'exploitation de la Baroche-Gondouin, en Mayenne (premier foyer de fièvre aphteuse français), leur transit s'est effectué à proximité. Jean Glavany n'hésite pas à semer le doute sur la filière: «Ni moi ni le Premier ministre n'avons jamais désigné une personne comme responsable de tous les maux. Nous ne sommes donc pas en contradiction avec le procureur de la République de Laval qui a mis hors de cause Jean-François Reboux, le négociant mayennais de la Baroche-Gondouin. Je ne veux