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Libération

AOM-Air Liberté: dure thérapie pour redécoller

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Près de 1500 licenciements envisagés.
publié le 11 avril 2001 à 0h27

Combien de suppressions d'emplois faudra-t-il pour que les compagnies AOM et Air Liberté puissent avoir un avenir ? Hier, au terme d'un comité d'entreprise extraordinaire très long, Marc Rochet, le président des compagnies, a dévoilé le début d'un plan de redressement, dont les syndicats affirment qu'il sera redoutable en termes de licenciement. Le projet présenté lundi par Marc Rochet envisage une réduction de 25 % de l'activité, une flotte réduite à 10 DC10 et 19 ou 20 MD 83, desservant essentiellement des lignes régulières, avec aussi une activité charter et de l'affrètement commercial (voir Libération du 10 avril).

Reclassement. Il n'est plus question pour les deux transporteurs de se placer en concurrents d'Air France mais plutôt de se faufiler dans les créneaux non occupés par la compagnie publique et sur les routes non desservies par le TGV. Lundi soir, certains syndicalistes ont évalué entre 1 000 et 1 500 les suppressions d'emplois liées à ce plan. Un chiffre non confirmé par Marc Rochet, qui espère pouvoir reclasser les salariés concernés. Dans la nuit de lundi, sur les ondes de BFM, Rochet a expliqué que «Air France doit recruter près de 4 000 personnes cette année» : autrement dit, une partie du personnel d'AOM-Air Liberté pourrait faire l'affaire. «L'objectif consiste à prouver la viabilité économique d'une compagnie restructurée, ayant simplifié son fonctionnement et réduit ses coûts», a expliqué hier Marc Rochet dans un message aux 6 000 salariés. «Sur cette ba