Tient dans la poche, gère les tâches courantes, se synchronise avec un ordinateur. Il y a quelques mois encore, le cahier des charges de l'assistant personnel, ou PDA (acronyme anglais de Personal Digital Assistant), était simple à définir. Un superagenda électronique pour technophiles prêts à débourser 3 000 francs (457 euros), loin de l'univers froid de la micro-informatique. Entre la convivialité du Palm Pilot, pour les néophytes, et la fonctionnalité du Psion, pour une clientèle d'affaires découvrant la prise de notes sur clavier, le monde à deux têtes du PDA organisait en douceur le passage de nos vieux Filofax à l'ère de l'électronique.
Convoitises. Une préhistoire aujourd'hui révolue. Le secteur vit actuellement au rythme d'une frénésie d'effets d'annonce et de sortie de nouveaux modèles. Deux récents acteurs bouleversent la donne: le Visor, de Handspring, et le Pocket PC, de Microsoft. Les perspectives de développement de l'Internet mobile attisent en effet les convoitises des fabricants d'assistants personnels sur un marché encore étroit (lire encadré) mais appelé à remplacer à terme celui, déclinant, des PC. Car ces objets nomades de plus en plus connectés concentrent tous les rêves et les mirages de la convergence entre ordinateur et téléphone, le fantasme du «n'importe où, n'importe comment, sur n'importe quel support», comme l'anticipe Laurent Dugimont, responsable du Pocket PC en France.
Les fabricants se livrent à une véritable surenchère technologique, malgré u