Londres correspondance
L'imminente publication d'un rapport signé par le conseiller scientifique du gouvernement britannique, le professeur David King, a relancé en Grande-Bretagne le débat sur la vaccination des bêtes susceptibles d'être infectées par la fièvre aphteuse. Il semblerait que Downing Street se soit résolu à un programme de vaccination partielle, après des semaines de refus puis d'hésitation. De nouveaux cas confirmés d'infection en Irlande du Nord, deux semaines seulement après que l'Union Européenne a levé l'interdiction à l'export du pays, et six semaines après les derniers cas avérés, constituent une très mauvaise nouvelle pour l'économie du pays (l'agriculture représente 6 % du PNB de l'Irlande du Nord), et font dire aux Britanniques que la fin de l'épidémie n'est peut-être pas pour demain.
Eradication lente. Par ailleurs, la mise en garde officielle des vétérinaires du pays prédisant la lenteur (des mois, voire des années) de l'éradication du virus aurait, semble-t-il, achevé de convaincre le gouvernement de procéder à une vaccination partielle du cheptel bovin. Le rapport du comité scientifique de la fièvre aphteuse insiste sur le fait qu'une vaccination partielle du bétail avant son départ des fermes pour les pâturages pourrait réduire le taux d'infection dans des régions à haut risque comme le Devon ou le Cumbria. Bien que le ministre de l'Agriculture britannique, Nick Brown, ait refusé de confirmer la nouvelle, l'information selon laquelle des dizaines d