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Libération

Les Pays-Bas en font une cause nationale

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Subventionnés,137 projets ont vu le jour.
par Joséphine FRANTZEN
publié le 30 avril 2001 à 0h38

Pays-Bas de notre correspondante

Il y a un peu plus d'un an, en février 2000, les Pays-Bas ont adopté une loi permettant à chaque salarié de réduire son temps de travail sans avoir à justifier d'aucun motif. Quatre ans auparavant, une précédente loi avait déjà acté la possibilité pour un employé de négocier ses horaires de travail en fonction de ses contraintes personnelles. Etonnant mais pas surprenant dans un pays où le gouvernement se mobilise depuis longtemps sur la question d'une meilleure adéquation entre vie privée et travail. Le ministère des Affaires sociales et de l'Emploi a par exemple lancé, il y a trois ans, un programme ambitieux de réaménagement des temps publics. Constatant que souvent «les horaires des écoles, des magasins, des crèches et des autres services publics ne sont pas adaptés aux horaires de travail», il a créé un comité chargé de l'aménagement de la journée. Doté d'un budget de 60 millions de florins (30 millions d'eu ros environ), ledit comité encourage financièrement des projets privés ou publics visant à mieux coordonner les temps de travail et la vie privée. Depuis 1999, il a soutenu 137 projets-pilotes. Lesquels projets devraient, l'an prochain, servir de base de travail au gouvernement, puisqu'il compte introduire «des changements structurels, et peut-être une nouvelle loi dans le but d'améliorer l'organisation du temps des Néerlandais», explique une porte-parole du ministère, Petra Klap.

Exemple parmi d'autres, l'expérience menée dans une crè