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On a toujours besoin d'un petit coach chez soi

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publié le 7 mai 2001 à 0h48

On pourrait l'appeler «psy de la vie de bureau», mais il se dénomme coach, comme pour les sportifs. Sa mission est de régler tout ce qui «frotte» dans la vie professionnelle pour optimiser les performances. Jusqu'à maintenant, seuls les dirigeants des grandes entreprises bénéficiaient de ce type de services. Aujourd'hui, l'Internet promet de démocratiser la pratique. Dès la page d'accueil, icoach-u.com ne fait pas dans la dentelle psychologique. «Aimeriez-vous vivre pleinement chaque instant, avoir le sentiment de donner le meilleur de vous-même en toutes occasions ? Souhaiteriez-vous vivre la vie dont vous rêvez, harmoniser parfaitement votre vie professionnelle et votre vie privée ? Voudriez-vous atteindre vos objectifs plus rapidement, relever avec succès de nouveaux défis ?» Le coach est là pour ça, sorte de shampoing tout en un : interlocuteur, «motivateur», guide, consultant, confident, etc. Selon icoach-u basé à Québec, «depuis deux ou trois ans, suivant une tendance qui nous vient bien sûr des Etats-Unis, de plus en plus de Québécois de la classe moyenne font appel à ces spécialistes de l'organisation et de la motivation pour atteindre leurs objectifs et "aller plus loin"». Le site est prêt à traverser l'Atlantique pour pêcher davantage de clients. «Le recours d'un coach personnel est en train de gagner l'Europe, affirme un des responsables. Pour répondre favorablement à la demande d'outre-Atlantique, nous offrons nos services en ligne : e-mail, chat, vidéoconférence