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Libération

Mobiles: le fossé des générations

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La troisième n'arrive pas à voir le jour, mais la quatrième est déjà sur le feu.
publié le 19 mai 2001 à 0h56

Vous avez dit 4G ? Alors qu'au Japon l'avènement des services de troisième génération sur le téléphone mobile est reporté à octobre, alors que Cegetel vient à son tour d'annuler l'opération médiatique du lancement de l'UMTS ­ prévue le mois prochain à Monaco ­, que British Telecom remet à des jours meilleurs son test sur l'île de Man, les opérateurs mobiles et les équipementiers s'affairent en coulisse à préparer la révolution suivante.

«Pince» à ondes. A l'UIT (Union internationale des télécommunications), on a ouvert un groupe «Beyond 3G», pour signifier que la quête d'une nouvelle révolution technologique est bel et bien lancée. Mais, pour l'heure, le concept même de la quatrième génération (4G) est un peu flou. Alain Fouquet, du département Recherche et développement de France Télécom, fait son miel quotidien des technologies futuristes. Thème parmi d'autres, la «radio logicielle» : «On est en train d'imaginer un terminal qui écoute les ondes dans lesquelles il baigne et qui va être capable de se brancher et d'attraper la bonne fréquence avec le bon protocole et le bon mode de signalisation.» L'idée débouche sur un service plutôt commode où, avec un seul terminal, le client pourra accéder aux services UMTS ­ la norme européenne ­, aux services 3G ­ norme américaine et japonaise équivalant à l'UMTS ­, mais aussi récupérer des données par la voie satellite ou hertzienne numérique (la télévision de demain). Le terminal serait comme une pince universelle capable d'attraper to