Week-end sportif pour jeunes diplômés en quête d'avenir. Les SSII (1) ne savent plus quoi inventer pour séduire les ingénieurs qui, en début de carrière, deviennent des denrées rares. Après avoir organisé des dizaines de forums sur les campus, lancé des jeux de rôles sur l'Internet, ces entreprises liées à la haute technologie organisent maintenant des tournois de football dans les stades les plus prestigieux. Unilog a ainsi réquisitionné dimanche la «pelouse mythique du parc des Princes» pour faire gambader ceux qu'il espère être ses futurs ingénieurs. 80 équipes de 10 joueurs se sont affrontées sous l'oeil compatissant (et rémunéré) de Marcel Dessailly, capitaine de l'équipe de France et parrain de l'événement. Au programme : matchs de foot de sept minutes et entretiens d'embauche, en short comme il se doit. Et, pour une fois, les filles ne sont pas restées au bord de la touche : une centaine de joueuses ont également été conviées à ce grand raout économico-sportif dont l'objectif avoué est de recruter 1 700 personnes sur l'année.

Samedi, c'était au tour de Sema, entreprise concurrente et sponsor officiel des Jeux olympiques, d'organiser ses Jeux interécoles et universités scientifiques. Sur une base nautique de la région parisienne, les 200 étudiants étaient invités à s'affronter dans des épreuves de canoë, aviron, catamaran... Tout en papotant avec des médaillés olympiques français. «Le but de l'opération est d'instaurer une relation de proximité avec les futurs ingénieur